Source d’éléments nutritifs pour les végétaux, le fumier devient un réel problème et une source de pollution lorsqu’il est présent en trop grande quantité. Que faire lorsque les surfaces d’épandage sont insuffisantes ? Avec la réglementation québécoise sur les exploitations agricoles, notamment la Loi sur la qualité de l’environnement, il devient indispensable de trouver des solutions de traitement du fumier novatrices pour régler ce problème (sans devoir s’astreindre à acheter de nouvelles terres, par exemple). Heureusement, aujourd’hui, il existe toute une panoplie de pratiques et d’outils selon le type d’exploitation. Par exemple, le compostage du fumier solide réduit le volume de 30 à 50 %, tout en éliminant les odeurs. Les résidus peuvent servir, entre autres, en horticulture ou aux besoins des jardiniers amateurs.
De même, l’installation d’un digesteur anaérobie traitant le fumier dans un milieu sans oxygène ne limitera pas son volume, mais pourra, avec la formation de biogaz, produire de la chaleur et de l’électricité pour vos installations. Sans remettre en question les qualités nutritives pour le sol, la réduction considérable des agents pathogènes et des odeurs constituera un atout non négligeable pour un producteur soucieux de son impact sur l’environnement.
Voici quelquesunes des autres possibilités disponibles: l’installation de trémiesabreuvoirs permettant d’éliminer jusqu’à 20 % du volume liquide du fumier de porcheries d’engraissement ou l’intermédiaire d’un séparateur centrifuge qui, lui, concentre jusqu’à 70 % du phosphore dans la partie solide du fumier. Pour des solutions encore plus adaptées à votre type de production et à vos spécificités, consultez l’un des nombreux fournisseurs de services du domaine agroalimentaire de votre région afin qu’il vous suggère la manière la plus économique et rentable de gérer de votre fumier.